Wednesday, September 12, 2012

Tableau Lions de l'Atlas

"Lions à l'affût" (1926) Tableau de Georges Frédéric RÖTIG



Deuxieme naissance de lionceaux de l'atlas au jardin zoologique de Rabat

Naissance de trois lionceaux au jardin zoologique de Rabat

Fauves de légende: le puissant lion de l’atlas sera-t-il réintroduit dans son environnement?

Le Lion de l’Atlas ou Lion de barbarie (Panthera leo leo), régnait autrefois sur toute l’Afrique du Nord. Le dernier spécimen sauvage fut abattu au Maroc en 1943 A Tizzi n Tichka.
Il est caractérisé par une crinière beaucoup plus volumineuse que celle de ses cousins africains, très sombre voire noire et allant jusqu’au milieu du ventre.
Contrairement aux autres sous-espèces de lions, le lion de l’Atlas ne vit pas en groupe de plus de deux ou trois membres adultes. Le mâle participait donc également à la chasse. Vivant principalement dans les montagnes du massif de l’Atlas, ces lions sont plus robustes et beaucoup plus massifs que les autres sous-espèces de lions, atteignant facilement les 315 kg.
Bien que l’espèce soit considérée comme éteinte à l’état sauvage, quelques spécimens sont encore conservés dans certains parcs zoologiques. En effet, depuis les jeux de l’antiquité, les empereurs Romains avaient un faible pour ce puissant animal qui était des plus combatifs dans l’arène.
Les derniers ont pu être sauvegardé grâce à la fauverie royale Hassan II. Une cinquantaine d’individus ont ainsi été sauvés, dont la moitié vivent dans le parc zoologique de Témara, dans la banlieue de Rabat .
De nombreux autres parcs zoologiques possèdent des lions « hybrides » comptant des lions de l’Atlas parmi leurs ascendants.

Tout à fait récemment, des analyses d’ADN ont été effectuées sur la plupart des lions de l’Atlas présents en captivité.
Ces analyses ont donné les résultats suivants: les lions de l’Atlas actuellement en captivité sont à 100% purs, en tout cas pour ceux qui viennent directement de la Ménagerie Royale de Rabat.

Réintroduire le lion de l’Atlas dans la nature.
Le gouvernement marocain avait pour projet de réintroduire les derniers spécimens en captivité dans la nature mais ce projet trop difficilement réalisable fut abandonné.un autre projet décidé en 2009 peine à se mettre en place. si d’aucuns certifient qu’il a été abandonné, d’autres, en revanche, affirment qu’il serait toujours d’actualité

Le parc national du Tazzeka serait tout désigné. D’une superficie de 10000 hectares, celui-ci serait… clôturé, et il vaut mieux ! Parallèlement, du gibier serait ré-acclimaté : cerfs, mouflons, sangliers, singes et gazelles. De quoi nourrir les fauves…
Ce projet, qui a aussi une dimension touristique, suscite toutefois la méfiance des éleveurs (comme en Europe lorsque l’ours ou le lynx est réintroduit), ainsi que des interrogations des milieux écologiques. Ceux-ci se demandent si un programmation de réintroduction doit nécessairement dépendre d’une rentabilité économique et si l’enthousiasme pour le lion de l’Atlas ne risque pas d’être passager.
(Article publie dans le portail San Finna: http://www.sanfinna.com/?p=11448)